Art de l’intime. En s’écartant de l’imagerie d’un corps rompu, contraint, que l’empathie a tendance à rendre douloureux autant qu’exceptionnel, Lise Pauton réussit à nous faire entrer dans une sensation vivante ( vivable ? ) et apprivoise nos peurs. Le travail du son répond au travail du corps ; Philip Glass n’est pas loin dans cette composition aux boucles incessantes. Espace restreint – sobriété du son – mouvement continu, la contorsion devient un art de l’intime cherchant ses marques loin du spectaculaire… Un texte écrit spécialement pour ce solo par Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, fait résonner ce corps embarqué sur le chemin des possibles. «
Odile Cougoule