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RaieManta compagnie - LISE PAUTON

Collaborations en photos d'arts et publications

Juul Kraijer - photographe

Juul Kraijer est une artiste visuelle néerlandaise dont les principaux médiums sont le dessin et la photographie. Elle réalise occasionnellement des sculptures et des vidéos. Lise Pauton collabore en tant que modèle photo ( corps ) avec Juul Kraijer depuis 2013.

Plus d’informations ici : https://juulkraijer.com/

Olivier Valsecchi - Photographe

Olivier Valsecchi est un photographe français né en 1979 à Paris, qui travaille et vit désormais à Toulouse. Depuis quelques années il s’est focalisé sur le corps humain et allie la photographie à la statuaire. A travers ses images se dégage une énergie révélée par la lumière. Il se fait connaître en 2010 avec sa série DUST (récompensée deux ans plus tard par le Hasselblad Masters Awards)

Plus d’informations ici : https://oliviervalsecchi.com/

ANDREA CELINE - Photographe

De marbre, d’argile, de glaise ou d’ivoire, les photographies personnelles d’Andréa sont le matériau d’une artiste qui cherche à modeler les corps, en s’employant à les rendre visibles, authentiques et vraies. Un point de vue féminin et réaliste sur la sculpture du corps et son écriture par la lumière.

Olivier Valsecchi - Photographe

Variations autour de la forme de corps découpée nommée « VENUS » entamé avec Lise Pauton en 2014.

KOTO BOLOFO - Photographe

Modèle pour la série personnelle : « A BAG WITH A VIEW « .

Né en Afrique du Sud, Koto Bolofo grandit en Grande Bretagne où sa famille est réfugiée pour raisons politiques. Etudiant dans une école d’art et de design à Londres, il découvre la photographie et tombe amoureux de la technique de prise de vue et de tirage. En 1988, sa rencontre avec Richard Avedon le conforte dans son écriture photographique. Depuis plusieurs années, Koto Bolofo travaille pour de grands magazines et journaux, comme «Vogue», «The New York Times», «Vanity Fair » et « Numéro » ainsi que pour des marques de mode, comme Burberry, Hermès, ou Louis Vuitton.

Lise Pauton a par ailleurs posé pour Koto Bolofo pour le ELLE Magazine Italy.

 

 

Plus d’informations ici : https://www.instagram.com/kotobolofo/?hl=fr

PATRICK SWIRC- Photographe

Après avoir quitté l’école de photographie de Vevey, en Suisse, par amour pour une strip- teaseuse qu’il suit jusqu’à Pigalle, Patrick Swirc trouve sa voie dans le portrait.

Il photographie anonymes et célébrités pour des journaux comme Libération, Télérama, Le Monde, Elle, Vogue, Time ou Esquire Russia.

Le travail de Patrick Swirc a notamment été exposé aux Rencontres d’Arles (2008) et à la galerie Polka (2012).

Il a par ailleurs participé à la création de l’agence Modds.

Lise Pauton a posé pour Patrick Swirc dans le cadre de la réalisation du Magazine GALA de novembre 2021.

Plus d’informations ici : http://www.swirc.com

REMI REBILLARD- Photographe

Rémi Rebillard est à la fois photographe de mode et surtout artiste voué exclusivement à sa recherche personnelle depuis 2009. Son travail nous interroge sur l’éloignement de la sensualité et de la connectivité humaine à travers le prisme des femmes. Il est raconté dans une densité visuelle qu’il aime, renonçant à la lumière vive pour une saturation riche. L’utilisation de la lumière et des teintes par Remi exprime la profondeur de la beauté qui peut être révélée dans des états de tristesse et de déclin émotionnel.

Klaus Kampert - Photographe

Quand l’art questionne le nu artistique

Des corps élancés, des courbes sensuelles, une saillance visuelle hors du commun… voilà quelques éléments qui pourraient décrire les photographies de Klaus Kampert.       Cet artiste contemporain allemand, qui vit et travaille à Düsseldorf, nous offre des photographies de nu artistique d’une beauté saisissante et qui contiennent une puissance émotive fascinante. Son succès est le fruit d’une passion dévorante pour l’art et d’un travail de longue haleine. Depuis 2010, son travail autour du nu artistique a été distingué par de nombreux prix internationaux de photographie, et est régulièrement présenté au public lors d’expositions partout en Europe.

Plus d’informations ici : https://artistics.com/fr/klaus.kampert

PASCAL GENTIL- Photographe

Artiste photographe, grand voyageur, parcourt le monde depuis les années 90 à la recherche d’images qui retranscrivent des rencontres, des regards, des instants d’échanges.

Sebastiano Toma - artiste visuel

Sebastiano & Lorenzo Toma recrée le film  » Les ailes du désir » de Wim Wenders pour son roman graphique en transportant l’histoire, les personnages et l’atmosphère dans le Berlin d’aujourd’hui. En tant que tel, il a rejoué des scènes clés du film avec des artistes du spectacle vivant professionnels sur les sites de tournage d’origine dans le Berlin d’aujourd’hui. Il a photographié ces scènes et utilise les photos comme modèles pour ses illustrations qu’il combine avec les passages appropriés du scénario du film. Dans ses images, il essaie de recréer l’atmosphère particulière et la densité de l’histoire – proche du film mais avec son propre point de vue.

Avec Lise Pauton comme modèle pour le personnage principal Marion.

Teaser vidéo : https://youtu.be/mZ5LGjaBzeY

Plus d’informations ici : https://www.sebastiano.de/wings-of-desire

Lise ou la polyphonie du geste

Autant le savoir, la beauté d’une contorsionniste tient peut-être à ce qu’elle traumatise son corps. Telle une sculpture, sa force tient avant tout dans sa forme, on pourrait dire ses formes. De manière exceptionnelle la contorsion met en valeur des quantité de sections du corps livré aux regards, en dépressions légères, disloqué , tordu, tendu et qui projette des ondulations infinies, jusqu’aux incurvations voluptueuses, d’une jambe ou d’une hanche pliée sous un torse écrasé au sol, d’un cou presque brisé, sur lequel flotte une longue chevelure …

Il faut s’attendre à tout d’une artiste ou d’un artiste qui pratique la contorsion. Cette puissance à mettre l’anormalité, la monstruosité, au niveau de la sublime beauté, c’est suffisamment exceptionnel pour être regardé avec une dose de voyeurisme.
Année après année, Lise Pauton, dite Lisou, ne cesse de porter au plus haut niveau de perfection son oeuvre de la contorsion. La concernant, il s’agit d’un travail artistique en constante évolution, de la Poule blanche à la Poule noire, du Fil des Torsions à Introspection, elle s’applique à faire de la contorsion un langage du corps qui exprime toutes les expressions et les sentiments. Par sa lumière de peau, par un muscle délicatement tendu avec une souplesse provocante parfois jusqu’à l’impudeur, elle exprime toutes ces déformations comme une autre forme de beauté.

Ce qui fait cirque chez elle, c’est sa manière de se mettre en équilibre, de chercher le point de rupture, celui qui peut provoquer une brisure intérieure, une blessure invisible. Son corps bascule dans la souffrance, elle peut à peine respirer, la contorsion est un exercice périlleux qu’il faut assumer jusqu’au bout.

Souvent le corps ramassé et ouvert laisse penser à une coquille de Botticelli ou de Rodin. Née en province, elle apprend à 4 ans de son grand père toutes les leçons de la contorsion et développe depuis la fin de ses études à Châtellerault un projet autour de cette discipline. Son parcours artistique va au delà de ses créations, notamment par sa rencontre avec nombre de photographes qui trouvent en elle, un sujet de création proche de la représentation sculpturale sublimée, elle est inspiration. Passionnée par la poésie et le mouvement l’Oulipo, elle s’engage dans une écriture poétique, les contraintes imposées par ce mouvement offrant à la contorsion une ouverture vers de nouvelles propositions et encourageant la création.
Son travail, véritable laboratoire, s’ouvre de plus en plus sur une représentation des tensions intérieures dans des mises en scène millimétrées où exultent les mouvements de contorsion à la limite de l’implosion de toutes les parties du corps.
Elle ne danse pas, mais son corps est chorégraphie, ses bras, ses jambes, ses hanches, son dos, son ventre, ses cheveux, sa tête, ses mains, tout bouge avec grâce et une belle musicalité, une interprétation sur différents modes pour une polyphonie du geste. Elle est libre et n’accepte rien qui pourrait venir entraver cette liberté. ll y a dans le corps de cette contorsionniste de la plus belle inspiration antique comme un signe de l’éternité, qui n’a de compte à rendre à quiconque .

«Ce corps couleuvre coule le long de lui même, transpirant l’oeuvre qu’il sculpte » Extrait texte RE-Flexion Lise Pauton

Jean-Pierre Marcos

BRÈVES - HORS LES MURS

 » Difficile à pratiquer, difficile aussi à regarder, la contorsion étonne ou dérange. Lise Pauton, jeune artiste formée à l’école de Châtellerault, relève le défi avec Au Fil des torsions, proposition étonnante de 35 minutes dont seule la résistance physique semble avoir limité la durée. Lovée sur un socle circulaire qui définit l’espace, elle est là, sous nos yeux, dans une présence tranquille. D’un point d’initiation déterminé, hanche, épaule, sternum, la question du chemin du mouvement dans le corps se pose à elle. « D’où ça part, par où ça passe, où ça va… ». Points  fixes et points mobiles se cherchent, le corps se déploie sans excès en laissant vibrer la matière. La modification corporelle se propage dans la lenteur d’un flux continu. La performance se fait oublier dans ce déploiement paisible du corps dans l’espace. De torsions en torsions inattendues, simultanées, ouvrant l’espace dans toutes les directions, la transformation s’opère comme une quête… jusqu’à la position finale debout.

Art de l’intime. En s’écartant de l’imagerie d’un corps rompu, contraint, que l’empathie a tendance à rendre douloureux autant qu’exceptionnel, Lise Pauton réussit à nous faire entrer dans une sensation vivante ( vivable ? ) et apprivoise nos peurs. Le travail du son répond au travail du corps ; Philip Glass n’est pas loin dans cette composition aux boucles incessantes. Espace restreint – sobriété du son – mouvement continu, la contorsion devient un art de l’intime cherchant ses marques loin du spectaculaire… Un texte écrit spécialement pour ce solo par Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, fait résonner ce corps embarqué sur le chemin des possibles. « 

Odile Cougoule